Traitement & parcours médical

Les différents spécialistes que j’ai consulté & examens et traitements que j’ai suivis durant mon parcours.

Médecins et thérapeutes consultés

Un médecin généraliste: il va vous demander comment vous allez, vous prescrire un anti-douleur et s’il soupçonne un problème plus sérieux, vous enverra chez un spécialiste

Trois orthopédistes: quand un problème médical ne se règle pas, il vaut toujours mieux comparer plusieurs avis, histoire de ne pas avoir de doutes et de bien comprendre ce que l’on a. Malgré l’imagerie médicale, les médecins ne sont pas tous nécessairement du même avis, ni sur le diagnostic, ni sur le traitement à prescrire. C’est curieux mais c’est comme ça. A leur décharge, il faut dire que la colonne vertébrale semble encore être assez mystérieuse pour la médecine.

Un rhumatologue: très mauvaise idée dans ce cas-ci: alors que j’étais plié de douleur et que je m’étais littéralement traîné jusque chez lui, il m’a remballé chez moi comme si j’étais simplement enrhumé. Il m’a toutefois expliqué très clairement que tant que je n’étais pas opérable, il étais inutile de consulter médecins après médecins: je ne les « intéressais pas ». J’en suis ressorti avec le moral dans les talons.

Une neurologue: L’orthopédiste qui me suivait régulièrement s’inquiétait pour l’engourdissement de ma jambe et de mon pied (moi aussi), et surtout de mon incapacité à marcher sur les talons (à cause du pied droit). J’ai donc effectué un examen complet et une électromyographie chez une neurologue, qui a confirmé les paresthésies au niveau de la jambe droite. Elle est la première des spécialistes à avoir soulevé le problème du canal lombaire étroit, ce qui selon elle était la cause principale de la sciatique et des autres problèmes à la jambe et au pied. En clair, le canal lombaire, comprimé par la hernie discale ne laissait plus assez de place au nerf sciatique, le comprimait, et cela engendrait tous les désagréments cités.

Deux chirurgiens orthopédistes Le mal de dos et la sciatique ne s’améliorant pas et la douleur se faisant de plus en plus insupportable, je me décide au bout de trois mois, je commence sérieusement à penser à la chirurgie comme seule issue pour retrouver une vie normale.

J’ai consulté deux chirurgiens à un mois d’intervalle (allez savoir pourquoi, le spécialiste que vous décidez de consulter est toujours en vacances au moment où vous téléphonez pour fixer un rendez-vous!)
Le premier des deux n’était pas très optimiste. il faut dire que j’étais à la consultation pratiquement en rampant, tellement la douleur était forte. Lui aussi était inquiet pour le canal lombaire étroit et selon lui, c’était à ce niveau-là qu’il fallait opérer. Il m’a demandé d’effectuer de nouvelles radios et une IRM pour avoir une image plus récente de ma colonne vertébrale, ensuite, on aviserait.
J’ai donc effectué les examens en questions mais je ne sais pas pourquoi, j’ai eu un mauvais feeling avec ce chirurgien. De toute façon, je voulais un 2ème avis et j’ai donc pris une consultation chez un deuxième chirurgien, un mois plus tard.
Et c’est pendant ce fameux mois que j’ai commencé à ressentir une amélioration sensible. Les douleurs se faisaient plus supportables, la sciatique aussi. Je n’étais pas encore tiré d’affaire mais je me suis rendu à la consultation beaucoup plus confiant, même si je trainais encore la patte. Le chirurgien a regardé les radios, l’IRM, m’a demandé comment je me sentais, et m’a dit qu’il ne m’opérerait pas. La hernie était entrain de se résorber, le canal lombaire était plus limite que étroit (forcément puisque la hernie prenait moins de volume, elle lui laissait plus de place, bref: c’était une question de patience, de bonne hygiène de vie, de repos et d’activité physique ciblée.
En 5 mois, c’était la première fois qu’un médecin me disait ce que j’avais envie d’entendre: je l’aurais embrassé!

Imagerie médicale et examens

un scanner qui a révélé la présence d’une double hernie discale
une éléctromyographie pour surveiller l’état de la jambe, du nerf sciatique et du talon
une radio du rachis lombaire
une irm qui a révélé que la double hernie discale était entrain de se résorber lentement

Traitement et médicament

Dafalgan forte (anti-douleur) Contramal Retard 100 (anti-douleur) Biofenac 100 mg (anti-inflammatoire) 2 injections péridurales

Revalidation

kinésithérapie classique
reconstruction posturale globale
osthéopathie
école du dos