En savoir plus sur le Syndrôme de la Queue de Cheval
Le syndrôme de la queue de cheval est une pathologie pouvant survenir indifféremment chez un homme ou une femme et à tout âge.
Il s’agit d’une compression des nerfs sous la 2ème vertèbre lombaire, là où s’arrête la moëlle épinière et là où on trouve un paquet de racines nerveuses dont l’apparence rappelle justement la queue d’un cheval.
Ces nerfs, qui ont le contrôle des organes se trouvant au niveau du bassin et dans les jambes ressortent au niveau des dernières vertèbres lombaires et du sacrum.
On parle de syndrôme de la queue de cheval lorsque ces nerfs sont comprimés au point de provoquer des douleurs, pertes de sensibilité, paralysie partielle ou risque de paralysie des jambes et également troubles sphynctériens.
Causes du syndrôme de la queue de cheval.
Cette pathologie préocuppante est principalement causée par une hernie discale lombaire: un disque intervertébraux sortie en partie de son emplacement et qui vient comprimer une partie des racines nerveuses faisant partie de cette queue de cheval.
Une tumeur qui en grossissant vient également exercer une pression sur les nerfs à proximité de la moëlle épinière peut être elle aussi à l’origine d’un syndrôme de queue de cheval.
Traitement du syndrôme de la queue de cheval.
A partir du moment où le syndrôme est diagnostiqué sur une IRM, l’opération chirurgicale est urgente, sous peine pour le patient, de subir des dégâts irréversibles au niveau de cette partie du système nerveux.
L’opération sera prise en charge par un neurochirurgien.
Même en cas de réussite de l’opération, de nombreux patients sont susceptibles de garder des séquelles, qui vont de l’incontinence, claudications et réduction du périmètre de marche aux sexuels (perte de sensibilité au niveau des organes sexuels).
Après l’opération, il est conseillé de se confier à un kiné spécialisé afin de renforcer les muscles et retrouver souplesse et mobilité.
Etirements sous contrôle du kiné, massages et marche sont également conseillés.
Témoignage d’une personne atteinte du syndrôme de la queue de cheval
Depuis des années, je souffrais du dos, sans s avoir ce que c’était.
Tout a démarré en 2004. Ca a commencé part de drôle de chose dans mon corps, comme une perte totale de moi-même.
Je ne comprenais toujours pas, cette nuit là du 29 juin 2004, je me suis sentie très mal.
Je croyais à un malaise j’ai bu donc un coca pour faire passer mais cela a été pire. Une douleur atroce à la vessie est venue me donner une douleur encore plus forte à ne plus pouvoir marcher, plus moyen d aller uriner, blocage total plus moyen de bouger : J’étais tout simplement en train de me paralyser.
J’ai appelé le SAMU médecin et tout se qui s’en suit.
Arrivée à l hôpital aux urgences. Ils m’ont enlevé 2 litres d’urine de la vessie, ça m’a bien soulagé.
Le lendemain j’ai était opérée, et à mon réveil, j’étais soulager mais une chose avait changé : étant allongé je ne savais pas encore quoi.
C’est quand il mon retiré les branchements, que je me suis aperçue que j avais une drôle de chose accrocher a moi, comme tout monde doit deviner : une sonde.
Le choc !
Je vous assure tout a basculé, le pire est à venir.
Quelque jours après je me lève ou du moins j’essaie et pire encore, je m’aperçois qu’il m’était impossible de m’assoir et de marcher : vous avez bien compris : j’étais paralysée des pieds jambes et pire mon bassin.
Plus moyen de faire quoi que se soit.
Une fois rentrée chez moi, je me suis aperçue que tous les médecins m’avaient abandonnée.
Personne ne m’avait dit comment faire, pour le « après «
J’ai moi même appelé un grand urologue pour savoir quoi faire, ou pendant combien de tempe j’allais rester ainsi.
Je suis tombée sur le professeur Makarenko d’un grand hôpital à Paris, qui ma bien aidée.
Il m’a expliqué le déroulement des évènements de mon corps future, etc. etc.
Je me faisais 6 sonde par jours, mes fils mon aidé à remarcher ainsi qu’un ami qui venait chaque jour.
Aujourd’hui, fin 2010 je remarche même si un ou deux doigts de pieds sont restés endormis.
Je ne me sonde plus, après des années de kiné, sage femme.
Je me suis battue en pensant que sur terre il y avait des gens qui souffraient chaque jour sans rien dire.
Aujourd’hui, je n’ai plus mal au dos, mais il reste des petites choses désagréables dans le corps, comme des coups d’électricité, et quand ça me prend, ça veut plus me lâcher pendant des jours.
Je voulais dire aux gens qui souffrent du syndrome de la queue de cheval : ne laissez pas tomber : battez vous. Au début ça fait très mal, mais avec le temps la paralysie part et ont redevient comme avant.
Comme je le suis maintenant.
Ca m’a aussi appris que la vie malgré ses petits tracas, mérite d’être vécue.
Courage à tout ceux ou celles qui souffrent du syndrôme de la queue de cheval 💪
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